mardi 16 novembre 2010

A quoi cela peut-il donc servir ?

Depuis mars dernier, et la débâcle des régionales, Notre Seigneur Tout Puissant nous fait miroiter son remaniement ministériel. Voilà une étape qui va changer la vie politique, voilà une décision qui risque de voir apparaître de nouvelles orientations. Et bien non ! On nous ressert le flamboyant François, 1er ministre de la première heure, dont nous n’avons que trop soupé. De son inaptitude à gouverner à ses frasques vestimentaires à Brégançon, qui donc est ce rigolo ? Disons qu’il a au moins une bonne tête qui plaît aux ménagères, il est presque aussi populaire que Navarro. Cela en fait-il un chef du gouvernement ? En France, cela suffit ! Yoann Gourcuff, mettez-vous à la politique, si Notre Epatant Monarque tire son épingle du jeu en 2012, vous figurerez en bonne place…

Passons maintenant à ceux qui constituent ce gouvernement. Je vais me permettre de ne pas être exhaustif et de ne parler que des meilleurs. Dans les départs, évidemment de grandes satisfactions :
  • Bernard Kouchner qui nous rabâche les oreilles depuis des mois avec sa probable démission. C’est sympa d’avoir fait cela pour lui, car il est à ce point pathétique qu’il n’est même pas capable de gérer sa sortie.
  • Fadela Amara qui, en plus de n’être ni pute ni soumise, sera désormais ni considérée. Après tout, à l’exception de son soutien sans faille à la politique sécuritaire elle n’a jamais vraiment rien foutu. Un grand merci donc.
  • Jean-Louis Borloo qui nous fait croire que son départ ne tient qu’à sa propre décision. Comme tout le monde il s’est fait virer, mais à l’inverse des autres il veut le faire la tête haute.
  • Rama Yade qui, à force de la ramener sans réfléchir, s’est gentiment faite remercier. Un peu de tristesse quand même, elle représentait la pluralité ethnique de la France et avait quand même le bon ton de remuer la merde quand elle sentait trop fort.
  • Et le meilleur pour la fin : Eric Woerth ! Ah ah ah ah ah ! Monsieur honnêteté, sang-froid, loyauté et j’en passe. Alors lui, c’est le plus grand bonheur ! Il a enfilé des quenelles à tout le monde pendant des mois et paye enfin son tribut. Néanmoins, c’est une petite surprise, car s’il était si droit dans ses bottes, comment se fait-il qu’il s’en aille ? Profitez bien des tribunaux, monsieur, et surtout qu’ils rendent justice à notre pays et vous fassent payer le prix fort.
Dans ceux qui restent, exception faite du pote Eric W., peu de surprises :
  • Michèle Alliot-Marie aux affaires étrangères, histoire de nous faire oublier Nanard. Sans grand intérêt.
  • Eric Besson à l’industrie. Peut-être que, fort de son passif de raciste à l’époque du questionnement de nos dirigeants sur l’identité nationale, il pourrait nous faire un truc sympa avec les travailleurs sans papier.
  • Roselyne Bachelot dont je ne citerai même pas les fonctions et ne ferai que ce seul commentaire : …
    Ah si, juste pour vous prévenir, c’est elle qui devra gérer le chantier de la dépendance…
  • Et toujours le meilleur pour la fin : Brice H. ! Le fascisme paie dans ce pays !
Et pour finir en fanfare, ceux qui arrivent, mes trois préférés, mon top trois du foutage de gueule :
  • N° 3 : Alain Juppé. On croyait avoir tout vu dans l’exercice du retournement de veste avec l’ami Nanard. Et bien non, on nous sert le père Alain sur un plateau doré. Les bordelais vont apprécier. Il leur a dit, juste après son élection, qu’il ne cumulerait aucun autre mandat avec celui dont il venait d’être investi par ses administrés. Grande classe !!
  • N° 2 : Xavier Bertrand. Le seul qui croyait que la volée des régionales n’était pas un désaveu des électeurs. Ministre du travail. Incapable de comprendre une élection et envoyé dans un ministre crucial à l’heure où le chômage ne cesse d’augmenter…
  • N° 1 : mon préféré, celui qui me donne envie de vomir dès qu’il l’ouvre, j’ai nommé Frédéric Lefebvre. Le pire lèche-bottes du Roi, le plus grand utilisateur de la langue de bois, ce type n’a pas plus d’amour-propre qu’un caillou. Pour moi, ce monsieur est une insulte à l’intelligence. Ce doit être ce qui explique sa nomination…
Ajoutons à cela, en guest star, à la direction de l’UMP, l’ami Copé qui pourra, dès à présent, mener pleinement campagne pour Le Roi plutôt que pour lui-même.

C’est exceptionnel, tout cela me rappelle Don Quichotte et certains moulins à vents.

Prions pour que nous n’en ayons que pour 2 ans…

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