Alors que les fêtes de Noël approchent à grand pas, pendant que la neige tombe à gros flocons sur l'Ile-de-France, alors que Notre Bien Aimé Seigneur semble ne plus vouloir faire de vagues avant 2011, d'autres horizons sont confrontés à une réalité bien moins enivrante. La Côte d'Ivoire vit à cet instant de bien tristes moments pour sa démocratie.
Pourtant, tout avait bien commencé, le premier tour d'une élection dont l'abstentionnisme, inférieur à 16%, ferait pâlir notre bon Xavier Bertrand, fervent adorateur de cet indicateur pour évaluer la chute de l'UMP aux Régionales. Un appel au vote de l'ex-président Bédié demandant le report de ses voix du premier tour au candidat Ouattara pour la suite, suivi d'un second tour sans aucun heurt.
Puis vint le dépouillement, sous contrôle des instances internationales. Mais de contrôle il n'en fût guère, Alassane Ouattara non encore déclaré vainqueur avec plus de 54% des votes, était remis en question dès le premier jour de dépouillement par la commission électorale indépendante, ou plutôt par les partisans du président sortant, membres de cette commission, mettant en avant la forte indépendance de cette commission. Malgré cela monsieur Ouattara est déclaré élu, mais les résultats sont déclarés invalides par le conseil constitutionnel nommé, rappelons-le, dans son intégralité par le président Gbagbo.
Quelle superbe farce pour le peuple ivoirien qui aspirait assurément à un autre visage de la démocratie… et tout cela orchestré par l'ONU…
Mais quel est le constat actuel : 173 morts, 90 cas de tortures, 471 arrestations selon les sources du Parisien, mais surtout une guerre civile imminente suivi d'un appel à l'aide internationale du premier ministre nouvellement nommé.
A quoi servent donc toutes ces saloperies d'instances internationales pendant que des gens meurent ? Que fait Notre Sublimissime Monarque lorsqu'on requiert son aide ? N'y a-t-il pas assez à piller pour s'enrichir en Côte d'Ivoire, les mines de diamants sont-elles vides ?
Mangeons donc sereinement notre dinde de Noël, l'Afrique n'est toujours pas inscrite dans l'ordre des priorités de l'ONU.
Pourtant, tout avait bien commencé, le premier tour d'une élection dont l'abstentionnisme, inférieur à 16%, ferait pâlir notre bon Xavier Bertrand, fervent adorateur de cet indicateur pour évaluer la chute de l'UMP aux Régionales. Un appel au vote de l'ex-président Bédié demandant le report de ses voix du premier tour au candidat Ouattara pour la suite, suivi d'un second tour sans aucun heurt.
Puis vint le dépouillement, sous contrôle des instances internationales. Mais de contrôle il n'en fût guère, Alassane Ouattara non encore déclaré vainqueur avec plus de 54% des votes, était remis en question dès le premier jour de dépouillement par la commission électorale indépendante, ou plutôt par les partisans du président sortant, membres de cette commission, mettant en avant la forte indépendance de cette commission. Malgré cela monsieur Ouattara est déclaré élu, mais les résultats sont déclarés invalides par le conseil constitutionnel nommé, rappelons-le, dans son intégralité par le président Gbagbo.
Quelle superbe farce pour le peuple ivoirien qui aspirait assurément à un autre visage de la démocratie… et tout cela orchestré par l'ONU…
Mais quel est le constat actuel : 173 morts, 90 cas de tortures, 471 arrestations selon les sources du Parisien, mais surtout une guerre civile imminente suivi d'un appel à l'aide internationale du premier ministre nouvellement nommé.
A quoi servent donc toutes ces saloperies d'instances internationales pendant que des gens meurent ? Que fait Notre Sublimissime Monarque lorsqu'on requiert son aide ? N'y a-t-il pas assez à piller pour s'enrichir en Côte d'Ivoire, les mines de diamants sont-elles vides ?
Mangeons donc sereinement notre dinde de Noël, l'Afrique n'est toujours pas inscrite dans l'ordre des priorités de l'ONU.
http://www.mediapart.fr/club/blog/alain-bertho/261210/gbagbo-fait-la-guerre-aux-ivoiriens-l-onuci-s-interposera-telle
RépondreSupprimerZoub'