vendredi 31 décembre 2010

N'avoir honte de rien

Me Vergès qu'on ne présente plus, acquis depuis longtemps à la cause des dictateurs de tous ordres, ainsi que M. Roland Dumas, dont je vous laisse faire ou refaire connaissance au travers de l'Affaire Elf, se targuent de rendre justice à ce pauvre Laurent Gbagbo, ignominieusement spolié de son siège de président par M. Ouattara.
Que chacun puisse être défendu ou que des enquêtes soient diligentées pour faire la lumière sur des situations douteuses ne me froissent pas plus que cela. Par contre, que l'on attise les braises ardentes d'une guerre civile, dans un pays où déjà 179 personnes sont mortes suite aux affrontements postélectoraux, uniquement pour faire parler de soi me donne tout simplement la nausée.

Ces deux individus n'ont aucune vergogne à tenir des propos tels que : " Plus nous avançons, (…) plus nous savons qu’il y a eu des fraudes au deuxième tour des élections" sans aucune justification, alors que ce sont ces mêmes dires qui poussent à la haine et font que des citoyens ivoiriens meurent chaque jour.

Ces deux pantins du barreau viennent faire leur publicité sur des cadavres et, à voir leurs mines engagées, font croire qu'ils s'intéressent aux problèmes du peuple africain. Mais de qui se fout-on ? L'unique objectif n'est autre que de sortir de leur anonymat actuel et de se faire signer un chèque par M. Gbagbo (sur les deniers du pays bien sûr…).

Au lieu de censurer en permanence des humoristes, des écrivains ou des journalistes, il serait peut-être intéressant d'arrêter de relayer les outrances des plus pourris d'entre nous.

jeudi 23 décembre 2010

Et pendant ce temps là

Alors que les fêtes de Noël approchent à grand pas, pendant que la neige tombe à gros flocons sur l'Ile-de-France, alors que Notre Bien Aimé Seigneur semble ne plus vouloir faire de vagues avant 2011, d'autres horizons sont confrontés à une réalité bien moins enivrante. La Côte d'Ivoire vit à cet instant de bien tristes moments pour sa démocratie.

Pourtant, tout avait bien commencé, le premier tour d'une élection dont l'abstentionnisme, inférieur à 16%, ferait pâlir notre bon Xavier Bertrand, fervent adorateur de cet indicateur pour évaluer la chute de l'UMP aux Régionales. Un appel au vote de l'ex-président Bédié demandant le report de ses voix du premier tour au candidat Ouattara pour la suite, suivi d'un second tour sans aucun heurt.

Puis vint le dépouillement, sous contrôle des instances internationales. Mais de contrôle il n'en fût guère, Alassane Ouattara non encore déclaré vainqueur avec plus de 54% des votes, était remis en question dès le premier jour de dépouillement par la commission électorale indépendante, ou plutôt par les partisans du président sortant, membres de cette commission, mettant en avant la forte indépendance de cette commission. Malgré cela monsieur Ouattara est déclaré élu, mais les résultats sont déclarés invalides par le conseil constitutionnel nommé, rappelons-le, dans son intégralité par le président Gbagbo.

Quelle superbe farce pour le peuple ivoirien qui aspirait assurément à un autre visage de la démocratie… et tout cela orchestré par l'ONU…

Mais quel est le constat actuel : 173 morts, 90 cas de tortures, 471 arrestations selon les sources du Parisien, mais surtout une guerre civile imminente suivi d'un appel à l'aide internationale du premier ministre nouvellement nommé.

A quoi servent donc toutes ces saloperies d'instances internationales pendant que des gens meurent ? Que fait Notre Sublimissime Monarque lorsqu'on requiert son aide ? N'y a-t-il pas assez à piller pour s'enrichir en Côte d'Ivoire, les mines de diamants sont-elles vides ?

Mangeons donc sereinement notre dinde de Noël, l'Afrique n'est toujours pas inscrite dans l'ordre des priorités de l'ONU.

dimanche 12 décembre 2010

Merci pour la compassion

J’appelle le peuple français à bien réfléchir, quand il ira nonchalamment déposer son bulletin en 2012 dans l’urne. Ne faîtes pas la même erreur qu’en 2007, en pensant que le candidat de gauche semble tellement manquer d’intelligence que vous vous résignerez à revoter pour Notre Seigneur Tout Puissant. Prenez bien la mesure de la considération qu’il vous accorde.

Pour exemple, reprenons simplement l’épisode neigeux de la semaine dernière : plus de 400 km de bouchons en Île-de-France, des dizaines de personnes ayant dormi dans leur voiture, des transports complètement paralysés, mais surtout un gouvernement (à la solde de Notre Monarque Absolu) qui se fout complètement de la situation. Prenons les deux principaux intéressés : François Fillon, aussi connu sous le sobriquet de "J’y vais, j’y vais pas…" et notre pote de l’intérieur, acheteur frénétique de billets d’avion "aller simple".

Le premier en est à nous raconter que les services de météorologie sont responsables du manque d’anticipation du gouvernement, alors que Météo France avait alerté sur des probables chutes de neige allant jusqu’à 15 centimètres par endroit, dans le début de la nuit de mercredi. Le second, quant à lui, nous explique que le terme "pagaille" est un mot un peu exagéré et que si l’on doit utiliser un mot pour décrire la situation, "complication" serait bien plus adapté. L’un dans l’autre, complication et compliqué ont la même racine... C’est vrai qu’il devait être compliqué de devoir dormir dans sa voiture sous la neige mercredi soir. Qui plus est, il est avéré que lorsque l’on se déplace avec un gyrophare sur son tableau de bord, neige ou pas, on arrive facilement à se déplacer.

Évidemment, ces deux remarques montrent bien que les deux zozos n’ont vraiment cure de ce qui peut bien arriver à leur peuple, mais le plus grave dans tout cela c’est que ces deux crétins, à la tête de notre pays, n’assument aucune responsabilité et ne proposent aucun plan d’action pour les semaines à venir.

Alors oui, réfléchissez bien au bulletin que vous mettrez dans l’enveloppe. Je ne fais pas l’apologie de la gauche ou du PS, que je trouve trop fréquemment frôlant le pathétisme et le burlesque, mais cette bande de dégénérés du bulbe qui gère le pays aujourd’hui doit vraiment s’arrêter.

N’importe qui mais plus jamais eux !