Quel crédit va-t-on encore pouvoir accorder à Notre Bon Roi ?
L'ONDRP (Observatoire Nationale de la Délinquance et des Réponses Pénales) a publié son "Bulletin pour l'année 2009" qui a été étudié par l'Express pour en faire sa Une.
C'est édifiant ! On y constate qu'entre 2004 (date à laquelle le Roi vaquait encore à ses occupations de ministre de l'intérieur) et 2009, les chiffres sont loin de plaider en la faveur de la politique sécuritaire de Notre Monarque Absolu. Après une lecture détaillée des principaux chiffres (ce que je vous invite à faire sur Marianne2), on s'aperçoit que les chiffres, exception faite des atteintes aux biens, sont en croissance quasi constante. Des atteintes volontaires à l'intégrité physique au nombre de gardes à vue, les indicateurs s'affolent. Faut-il y voir une dérive caractérisée de la sécurité ou un simple échec politique auquel nous commençons à nous habituer ?
De mon point de vue, j'opterais, par idéologie peut-être, mais plutôt par optimisme, pour le second constat. Il m'est avis qu'au regard de la diabolisation de la délinquance, que l'on nous rabâche depuis l'ascension ministérielle de Notre Seigneur, les mesures prises sont complètement inadaptées. Pour exemple, la loi contre la récidive, de notre ex Garde des Sceaux, a plus pour conséquence de remplir les geôles royales de petits délinquants, leur permettant ainsi de se confronter à de vrais criminels, que de résoudre un quelconque problème de délinquance. En réalité, cela génère de l'insécurité plus que ça n'en absorbe.
La conclusion de ce bulletin est, pour moi, claire : la répression n'entraîne aucune évolution positive, alors peut-être qu'une orientation vers la prévention, ou l'éducation, serait une meilleure ligne directrice.
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