A l'aube d'un vote sur la réforme des retraites par nos députés, nous pouvons croire en une issue favorable pour nous tous qui risquons de finir par cotiser jusqu'à 70 ans passés.
Les grèves se succèdent, le gouvernement ne fléchit pas d'un iota, comment croire en une telle ineptie ? Et bien, figurez-vous que nos élus semblent réfractaires à cette réforme des retraites, et l'ont montré récemment pas le rejet d'un des amendements au projet de loi. Il s'agit, pour être précis, de l'amendement n° 249.
Que nous dit cet amendement ? En résumé, il propose que la réforme s'inscrive également à l'Assemblée Nationale, demandant aux députés de tendre vers un système de cotisation plus équitable, au regard du système auquel est soumis le salarié lambda. La réponse ne s'est pas fait attendre : amendement rejeté. Preuve irréfutable que nos élus ne souhaitent pas réformer les retraites. Mais ne souhaitent-ils pas réformer les retraites, ou ne souhaitent-ils pas réformer LEUR retraite ?
A l'évidence, ces gens n'ont cure des problèmes économiques de notre pays et ne souhaitent surtout pas apporter leur pierre à l'édifice de la reconstruction. Cet égoïsme primaire n'est même pas condamnable, puisqu'il me paraît presque normal de vouloir défendre ses propres intérêts. Evidemment tout le monde n'est pas logé à la même enseigne : je n'ai pas souvenir que nous ayons été consultés sur l'augmentation de notre âge minimal de départ à la retraite et m'interroge également sur l'impact qu'aurait vraiment eu un refus par référendum dans notre monarchie. Mais une fois cela rappelé, quel crédit continuerons-nous à donner à ces personnes une fois qu'elles auront voté le projet de réforme, en argumentant que tout le monde doit mettre la main à la pâte ? Il n'y a qu'à suivre ce que nous relaient les médias, le discours est étayer sur l'équité, sur le devoir d'implication que nous avons d'aider le pays à se redresser. Mais de qui se fout-on ? Comment peut-on faire une erreur aussi grossière ?
En conclusion, les seules sorties possibles sont : la revue de l'amendement 249 et son vote pour une véritable équité, ou le refus général du projet de loi sur les retraites.
Mais ont-ils encore quelque chose à faire de l'image qu'ils laissent transparaître ?
A mercredi pour le résultat.
Les grèves se succèdent, le gouvernement ne fléchit pas d'un iota, comment croire en une telle ineptie ? Et bien, figurez-vous que nos élus semblent réfractaires à cette réforme des retraites, et l'ont montré récemment pas le rejet d'un des amendements au projet de loi. Il s'agit, pour être précis, de l'amendement n° 249.
Que nous dit cet amendement ? En résumé, il propose que la réforme s'inscrive également à l'Assemblée Nationale, demandant aux députés de tendre vers un système de cotisation plus équitable, au regard du système auquel est soumis le salarié lambda. La réponse ne s'est pas fait attendre : amendement rejeté. Preuve irréfutable que nos élus ne souhaitent pas réformer les retraites. Mais ne souhaitent-ils pas réformer les retraites, ou ne souhaitent-ils pas réformer LEUR retraite ?
A l'évidence, ces gens n'ont cure des problèmes économiques de notre pays et ne souhaitent surtout pas apporter leur pierre à l'édifice de la reconstruction. Cet égoïsme primaire n'est même pas condamnable, puisqu'il me paraît presque normal de vouloir défendre ses propres intérêts. Evidemment tout le monde n'est pas logé à la même enseigne : je n'ai pas souvenir que nous ayons été consultés sur l'augmentation de notre âge minimal de départ à la retraite et m'interroge également sur l'impact qu'aurait vraiment eu un refus par référendum dans notre monarchie. Mais une fois cela rappelé, quel crédit continuerons-nous à donner à ces personnes une fois qu'elles auront voté le projet de réforme, en argumentant que tout le monde doit mettre la main à la pâte ? Il n'y a qu'à suivre ce que nous relaient les médias, le discours est étayer sur l'équité, sur le devoir d'implication que nous avons d'aider le pays à se redresser. Mais de qui se fout-on ? Comment peut-on faire une erreur aussi grossière ?
En conclusion, les seules sorties possibles sont : la revue de l'amendement 249 et son vote pour une véritable équité, ou le refus général du projet de loi sur les retraites.
Mais ont-ils encore quelque chose à faire de l'image qu'ils laissent transparaître ?
A mercredi pour le résultat.
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