Autant dire que j'ai beaucoup de mal avec l'idée de déchoir quelqu'un de sa nationalité, ou d'expulser de son pays d'accueil un ressortissant étranger, mais il faut aussi savoir se remettre en question dans certains cas.
Vous l'avez compris, le sujet concerne le renvoi des Roms de France. Je n'arrive pas à cautionner cette situation, car elle va à l'encontre de mes valeurs. Cependant, je fais également un lien de cause à effet, entre les problèmes soulevés par cette communauté en France et son renvoi du pays.
Lorsque j'entends un homme de retour en Roumanie nous dire que La France est un Eldorado, qu'il est facile d'y gagner de l'argent, qu'il suffit juste d'investir dans une paire de béquille pour faire la mendicité, je reste perplexe. Lorsque je vois que des enfants de moins de 10 ans sont mis à contribution pour gagner leur vie de cette même façon, alors que l'éducation est gratuite et accessible à tous en France, je continue de m'interroger. Peut-être qu'à trop abuser de la situation, il arrive un moment où il faut savoir en assumer le coût.
Tout ça pour en venir à commenter la réaction de l'ONU face à la décision récente du gouvernement. Loin d'être un fervent défenseur de la façon de faire générale de nos dirigeants, et moins encore de celle-ci, je prends néanmoins le temps de considérer les raisons de cette décision. A l'inverse, l'ONU donne l'impression de préférer taper sur La France pour le plaisir de se dresser contre Sarkozy. M'entendre dire par un expert togolais, pays soumis à une dictature transmise de père en fils, que le pays est enclin à "une recrudescence notable du racisme et de la xénophobie", me laisse dubitatif quant au recul en matière de droits de l'homme. Qu'un expert nigérien nous assène la phrase suivante : "Le carnet de circulation nous rappelle l'époque de Pétain", alors que rien n'a encore été fait suite à l'assassinat de Michel Germaneau, et que le pays n'a toujours pas planifié d'élections suite au putsch de février, me paraît un peu emporté.
Je n'essaye pas de stigmatiser l'un ou l'autre de ces pays, pour lesquels je souhaite d'ailleurs que leur peuple soit enfin libre d'accéder aux ressources de leur terre, mais je souhaite simplement bien resituer le contexte, car je trouve que les propos tenus ne sont pas très dignes de la fonction à laquelle prétendent répondre ces messieurs.
Tout d'abord, La France n'est pas le seul pays à prendre ce type de mesure. Ensuite, que fait La Roumanie de l'aide financière que lui apporte l'Union Européenne ? Et finalement, ne faut-il pas commencer à se dire qu'il serait temps de faire face au problème ?
Alors, messieurs les bien-pensants de l'ONU, sans vouloir vous dire d'aller balayer devant vos portes avant de venir balayer devant la notre, j'aimerais juste vous rappeler que non seulement vos prises de position sont simplistes, voire enfantines, mais qu'en plus elle ne font rien avancer, proposant juste de déporter la résolution du problème dans le temps.
Vous l'avez compris, le sujet concerne le renvoi des Roms de France. Je n'arrive pas à cautionner cette situation, car elle va à l'encontre de mes valeurs. Cependant, je fais également un lien de cause à effet, entre les problèmes soulevés par cette communauté en France et son renvoi du pays.
Lorsque j'entends un homme de retour en Roumanie nous dire que La France est un Eldorado, qu'il est facile d'y gagner de l'argent, qu'il suffit juste d'investir dans une paire de béquille pour faire la mendicité, je reste perplexe. Lorsque je vois que des enfants de moins de 10 ans sont mis à contribution pour gagner leur vie de cette même façon, alors que l'éducation est gratuite et accessible à tous en France, je continue de m'interroger. Peut-être qu'à trop abuser de la situation, il arrive un moment où il faut savoir en assumer le coût.
Tout ça pour en venir à commenter la réaction de l'ONU face à la décision récente du gouvernement. Loin d'être un fervent défenseur de la façon de faire générale de nos dirigeants, et moins encore de celle-ci, je prends néanmoins le temps de considérer les raisons de cette décision. A l'inverse, l'ONU donne l'impression de préférer taper sur La France pour le plaisir de se dresser contre Sarkozy. M'entendre dire par un expert togolais, pays soumis à une dictature transmise de père en fils, que le pays est enclin à "une recrudescence notable du racisme et de la xénophobie", me laisse dubitatif quant au recul en matière de droits de l'homme. Qu'un expert nigérien nous assène la phrase suivante : "Le carnet de circulation nous rappelle l'époque de Pétain", alors que rien n'a encore été fait suite à l'assassinat de Michel Germaneau, et que le pays n'a toujours pas planifié d'élections suite au putsch de février, me paraît un peu emporté.
Je n'essaye pas de stigmatiser l'un ou l'autre de ces pays, pour lesquels je souhaite d'ailleurs que leur peuple soit enfin libre d'accéder aux ressources de leur terre, mais je souhaite simplement bien resituer le contexte, car je trouve que les propos tenus ne sont pas très dignes de la fonction à laquelle prétendent répondre ces messieurs.
Tout d'abord, La France n'est pas le seul pays à prendre ce type de mesure. Ensuite, que fait La Roumanie de l'aide financière que lui apporte l'Union Européenne ? Et finalement, ne faut-il pas commencer à se dire qu'il serait temps de faire face au problème ?
Alors, messieurs les bien-pensants de l'ONU, sans vouloir vous dire d'aller balayer devant vos portes avant de venir balayer devant la notre, j'aimerais juste vous rappeler que non seulement vos prises de position sont simplistes, voire enfantines, mais qu'en plus elle ne font rien avancer, proposant juste de déporter la résolution du problème dans le temps.
Au risque de me répéter, je ne cautionne pas cette décision et suis rarement d'accord avec ce que fait notre gouvernement, je les trouve d'ailleurs souvent proche du fascisme ou du totalitarisme, mais dans la situation présente le jugement est trop facile. Attardons-nous plutôt à critiquer le manque de réflexion, l'emportement, la récupération électorale, mais laissons surtout Pétain là où il est, si l'on ne fait pas l'effort d'étayer un peu plus ses conclusions et de proposer des solutions.