Le 20 mai 2010, Aurélie Fouquet, policière municipale de 26 ans, a été tuée dans une fusillade à Villiers-le-Bel, laissant orphelin de mère un jeune enfant de 14 mois. Un hommage national lui a été rendu, hier.
Je m'associe à la peine et à la douleur de sa famille et de ses proches, mais espère que ce crime n'aura pas de circonstances aggravantes sur les effectifs de la police municipale. Ceux-ci, sous couvert de ce drame, demandent à être mieux armés, notamment avec des armes de poing de type calibre 38. Aujourd'hui, c'est le maire de la ville qui décide de l'armement à donner à ses policiers. C'est lui qui juge s'il est nécessaire ou non que sa police puisse ou non utiliser légalement une arme de poing.
Comprenons-nous bien, nous parlons, ici, d'armer des représentants de l'ordre n'ayant la possibilité ni d'interpeller, ni de dresser des procès-verbaux. Pour quelles raisons donc devraient-ils être lourdement armés ? Pour en faire des cowboys ?
Rappelons que l'accession à la police municipale se fait par le biais du concours de la fonction publique de niveau C. Je ne remets pas en question la validité de ce concours, mais les compétences requises pour obtention du diplôme qui sont le français, la connaissance des institutions, la course à pied et le saut et l'analyse de texte.
Armer quelqu'un avec un calibre 38 sous-entend lui donner la possibilité de tirer sur une personne civile selon sa propre appréciation de la situation. Aucune des compétences requises au concours ne me laisse à penser que l'on s'assure de la capacité à juger, intelligemment, d'une situation ou l'usage de son arme est utile.
Je suis triste pour cette jeune fille mais je crois qu'il vaut mieux se dire que la police municipale ne devrait pas intervenir dans ce genre de situation, plutôt que de penser à armer l'ensemble de la fonction.
Je m'associe à la peine et à la douleur de sa famille et de ses proches, mais espère que ce crime n'aura pas de circonstances aggravantes sur les effectifs de la police municipale. Ceux-ci, sous couvert de ce drame, demandent à être mieux armés, notamment avec des armes de poing de type calibre 38. Aujourd'hui, c'est le maire de la ville qui décide de l'armement à donner à ses policiers. C'est lui qui juge s'il est nécessaire ou non que sa police puisse ou non utiliser légalement une arme de poing.
Comprenons-nous bien, nous parlons, ici, d'armer des représentants de l'ordre n'ayant la possibilité ni d'interpeller, ni de dresser des procès-verbaux. Pour quelles raisons donc devraient-ils être lourdement armés ? Pour en faire des cowboys ?
Rappelons que l'accession à la police municipale se fait par le biais du concours de la fonction publique de niveau C. Je ne remets pas en question la validité de ce concours, mais les compétences requises pour obtention du diplôme qui sont le français, la connaissance des institutions, la course à pied et le saut et l'analyse de texte.
Armer quelqu'un avec un calibre 38 sous-entend lui donner la possibilité de tirer sur une personne civile selon sa propre appréciation de la situation. Aucune des compétences requises au concours ne me laisse à penser que l'on s'assure de la capacité à juger, intelligemment, d'une situation ou l'usage de son arme est utile.
Je suis triste pour cette jeune fille mais je crois qu'il vaut mieux se dire que la police municipale ne devrait pas intervenir dans ce genre de situation, plutôt que de penser à armer l'ensemble de la fonction.